Bâtir pour Napoléon - Une architecture franco-italienne - Letizia Tede – Éditions Mardaga
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Bâtir pour Napoléon - Une architecture franco-italienne - Letizia Tedeschi, Jean-Philippe Garric et de Daniel Rabreau

Publié par Zoé Parmentier le

Créations architecturales inspirées pour Napoléon : Un mélange d'esthétiques françaises et italiennes

L’accession au pouvoir de Napoléon a été la source de nombreux bouleversements, aussi bien en France que dans le reste de l’Europe. Et l’architecture n’est pas en reste : le règne napoléonien lui ouvre des perspectives inédites. Après les désirs révolutionnaires de la fin du XVIIIe siècle, une nouvelle vision prend forme : il faut transformer les villes et le territoire, afin qu’ils soient en harmonie avec le nouveau projet politique, juridique et administratif en place. Survient alors une alliance inédite entre les cultures française et italienne. Bâtir pour Napoléon , ouvrage collectif pensé par des contributeurs issus de ces deux nations, fait écho à ce temps d’échanges unique et pose un regard aiguisé sur la culture architecturale franco-italienne de 1796 à 1815.

« Entre le modèle antique et italien, que les Français s’évertuent à s’approprier, et son retour de Paris en Italie, sous des formes renouvelées, simplifiées, pensées pour un état moderne, […] les jeux de miroir, les échanges et les séductions réciproques ne construisent-ils pas infine un espace commun ? »

 

Construire l’Empire, un projet franco-italien ?

Après l’extension post-révolutionnaire de son territoire, la France domine les pays voisins et attire à elle les richesses matérielles et les grands esprits. Sous l’impulsion de Napoléon, les initiatives privées et publiques se multiplient pour imaginer de nouveaux édifices et de nouveaux quartiers. La France entretient alors des liens particuliers avec l’Italie, de par les origines italiennes de Napoléon d’une part, et de par l’inspiration que l’Antiquité romaine et la Renaissance vont représenter pour la culture architecturale parisienne d’autre part. L’Italie absorbée par l’Empire est donc en partie pilotée par la France, mais celle-ci continue à la considérer comme une grande référence. Une fois appropriées par les Français, les modèles architecturaux renouvelés circulent et se refont une place dans les villes italiennes, créant ainsi un espace franco-italien aux aménagements du territoire communs.

Un ouvrage unique

Centré sur les rapports entre la culture architecturale italienne et française à l’époque napoléonienne, Bâtir pour Napoléon fait le bilan de 40 ans de recherche. Il entend approfondir les liens féconds entre les deux pôles qui apparaissent au lendemain de la campagne d’Italie, élargissant la réflexion aux idées, à la formation, aux expressions stylistiques, aux types bâtis et aux décors. Il se penche ainsi sur une ambition inachevée, montrant la richesse, les contrastes et les hybridations des projets et des transformations pensés pour un espace franco-italien en partie réuni, mais parcouru par des divisions politiques et où persistent d’irréductibles différences culturelles et des héritages architecturaux et urbains contrastés.

Pour approfondir :

Dans la collection Architecture éditée par les éditions Mardaga, les ouvrages suivants pourront également vous intéresser :

A propos des auteurs :

L’ouvrage rassemble les textes de 25 auteurs français ou italiens, professeurs, conservateurs ou chercheurs, tous spécialistes de l’architecture et du décor de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle. Il associe les travaux de contributeurs confirmés, qui font désormais référence, sur l’architecture française et européenne de cette période, ainsi que des recherches récentes ou en cours.

Il est dirigé par Letizia Tedeschi, Jean-Philippe Garric − professeur d’histoire de l’architecture à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, a consacré de nombreuses publications à la culture architecturale en France et en Europe entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe − et Daniel Rabreau − spécialiste de l’art urbain, de l’architecture, de la sculpture et de l’iconographie monumentale des XVIIIe et XIXe siècles, mais également des institutions et des échanges artistiques dans leurs rapports avec la théorie de l’art au Siècle des Lumières.


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