Sommes-nous tous des psychologues ?
Qui, à l’occasion d’un échange de vues, n’a jamais conclu que telle personne était timide, prétentieuse ou encore intelligente, extravertie ou épanouie ? Quel est l’enseignant qui, après quelques leçons, n’a jamais pensé que tel élève était travailleur et tel autre paresseux ? Comment nous forgeons-nous nos impressions sur autrui ? À quel point le physique, la classe sociale, la couleur de peau ou encore la réputation nous influencent-ils ? Quel est le rôle des stéréotypes dans ce processus ? En bref, « sommes-nous tous des psychologues », et sommes-nous tous de bons psychologues ?
A propos des auteurs
Jacques-Philippe Leyens est à l’origine du développement de la psychologie sociale en Belgique. Plusieurs fois primé, il a obtenu d’importantes distinctions, telles que le prix Henri Tajfel pour la qualité de ses travaux et sa contribution à la psychologie sociale européenne. Nathalie Scaillet a suivi une formation de psychothérapie cognitivo-comportementale. Elle garde depuis un intérêt majeur pour la façon dont les connaissances en psychologie sociale peuvent améliorer et enrichir le travail du psychologue clinicien. Cet ouvrage fait partie de la collection PSY-Individus, groupes, cultures dirigée par Vincent Yzerbyt.
Ce qu'en pense la critique
- Oui, puisque, par exemple, nous décryptons les émotions et les intentions de nos interlocuteurs pour nous y adapter. Mais sommes-nous pour autant de bons psychologues ? - Jean-François Marmion, Le cercle PSY
- Il a servi d’introduction à la psychologie sociale à des milliers d’étudiants depuis 30 ans. Remanié en 2012, les auteurs expliquent les mécanismes qui entrent en jeu pour forger nos impressions sur autrui. [...] L’approche scientifique de l’ouvrage ne le rend pas ardu à la lecture, grâce, entre autres, aux nombreuses anecdotes agréables à lire. - Psychologos, décembre 2013