Poésie, musique et société
L’air de cour en France au XVIIe siècle
La musique profane chantée dans les milieux aristocratiques français au temps d’Henri IV et de Louis XIII, ce vaste corpus que l’on nomme «air de cour», est étudié par divers chercheurs spécialisés en histoire, littérature, décors et musique du XVIIe siècle. Chaque contribution permet d’élargir la connaissance de cet art très français, étroitement imbriqué dans la vie sociale de l’élite aristocratique et intellectuelle du temps. Les différents chapitres tentent de répondre aux principales questions que pose ce vaste répertoire, en évoquant tour à tour les lieux et les milieux qui l’ont accueilli et qui ont favorisé son expansion, le repérage et l’analyse des sources manuscrites et imprimées, les impératifs théoriques face aux usages et licences de la pratique, la prolifération de genres dérivés, dont chacun a sa raison d’être dans la société de cette époque.
À propos de la coordinatrice
Chercheuse associée au Centre de musique baroque de Versailles, Georgie Durosoir s’est spécialisée dans la musique française et italienne des XVIe et XVIIe siècles, et plus particulièrement dans la chanson polyphonique, le madrigal et l’air de cour. Elle s’est entourée des meilleurs spécialistes afin d’approfondir l’étude d’un genre qui concerne d’autres disciplines que la musique.
Ont collaboré à la réalisation de cet ouvrage : Françoise Bayard, Tarek Berrada, Jeanice Brooks, Marc Desmet, Marie Demeilliez, Franck Dobbins, Jean-François Dubost, Giuliano Ferretti, Gérard Geay, Anne-Madeleine Goulet, François-Pierre Goy, Laurent Guillo, Isabelle His, Thomas Leconte, Stéphane Macé, Barbara Nestola, Guillaume Peureux, John S. Powell et Théodora Psychoyou.