Le plaisir musical en France au XVIIe siècle
Poser la question de la place du plaisir dans la société française du XVIIe siècle semble incongru, tant l'historiographie et les idées reçues ont tendu à ne retenir du Grand Siècle que sa raideur morale et religieuse. Et pourtant, si l'on prend en compte l'histoire des sociabilités, la psychologie du collectif et l'anthropologie historique, cette notion de plaisir abordée par le biais du langage et des genres musicaux, réserve bien des enseignements . En effet, passés au crible d'uné équipe de chercheurs, les témoignages sur le sujet livrent un matériel d'une richesse étonnament renouvelée: au XVIIe siècle, le plaisir musical est attesté partout, dans la ruelle comme à la cour, à l'église comme à l'opéra, dans les salons de l'aristocratie et ceux du roi.
À propos du coordinateur
Manuel Couvreur, chercheur qualifié honoraire du FNRS et Professeur à l’Université libre de Bruxelles, est spécialiste de la musique profane française des XVIIe et XVIIIe siècles. Son approche comparatiste convoque la littérature et les arts plastiques.
Ont collaboré à la réalisation de cet ouvrage : Jean-Pierre Collinet, Cécile Davy-Rigaux, Georgie Durosoir, Jean-Yves Hameline, Claude Jamain, François Lévy, Günther Massenkeil, Annie Piéjus, Théodora Psychoyou, Herbert Schneider, Kate Van Orden, Brigitte Van Wymeersch et Philippe Vendrix.